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Le métier d’entraîneur: Conclusion

Pour Jean-Yves Cloutier, auteur du livre très connu « Courir au bon rythme »1 , la concurrence chez les entraîneurs est bénéfique pour la planète sportive québécoise : « lorsqu’un sport augmente en popularité, en retour le nombre [d’entraîneurs] augmente aussi, ce qui est normal ».

Tant et aussi longtemps que la relation entraîneur-athlète/client « se fait dans la sécurité, dans l’éducation et dans le respect, [cela ne peut qu’être] bon pour le sport », ajoute Dorys Langlois. « Et cela vaut autant en course à pied que dans tous les autres sports », rappelle François Lecot.

Raison de plus pour se doter d’un ordre professionnel et garantir aux entraîneurs et aux kinésiologues dûment formés une légitimité auprès de la population…  Pour le moment, les kinésiologues accrédités de la Fédération des Kinésiologues du Québec (FKQ) sont encore peu nombreux, notamment à cause des frais que l’adhésion et que la formation continue engendrent. À cause de cela, plusieurs kinésiologues pourtant très compétents, ne maîtrisant pas aussi bien les réseaux sociaux que leurs collègues, restent malheureusement inconnus du grand public.

En attendant, les personnes qui souhaitent être prises en charge par un kinésiologue peuvent se référer à l’annuaire des kinésiologues accrédités de la FKQ. Quant à ceux qui voudraient se rapprocher d’un club sportif de leur région pour en connaître les entraîneurs, ou encore prendre des informations sur les sports actuellement dotés de leur fédération propre, ils peuvent se référer à la liste des fédérations sportives membres de Sports Québec.

 

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Sources
Jean-Yves Cloutier, Michel Gauthier, « Courir au bon rythme I », Éditions La Presse, 2017 et « Courir au bon rythme II », Éditions La Presse, 2013.