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Rouler : un mode de vie et parfois plus…

Par : Gilles Labre

 

Rouler pour la compétition, pour s’entraîner, pour souffrir, pour se détendre, pour se déplacer, pour s’évader, pour s’amuser, pour s’oxygéner, pour voyager, pour l’environnement, pour l’économie, pour le mouvement, pour découvrir, pour militer, rouler pour rouler, il y a toujours une bonne raison pour enfourcher son vélo.

Rouler en ville, rouler à la campagne, rouler sur le bitume, en bon ou mauvais état, rouler dans un sentier, rouler en peloton, rouler en famille, rouler avec stratégie, rouler après avoir nagé, rouler avant de courir, rouler à tout âge; il y a toujours un moment et un endroit pour rouler.

Propulsé par la seule énergie humaine, quelquefois aidé ou ralenti par le vent ou la pente, le cycliste roule à faible décibel. Il roule lentement, vite ou très vite. Il roule sur de courtes ou de longues distances, avec ou sans destination. Il roule sous un soleil de plomb ou juste chaleureux. Il roule sous la pluie tiède ou chaude. Il roule sous la pluie glacée lorsqu’il se fait prendre ou lorsqu’il n’a pas le choix. Il roule parfois par grand vent et froideur, le plus souvent par température idéale, le souhaite-il du moins. Il roule en toute sécurité, de plus en plus souvent. Il roule malheureusement parfois au péril de sa vie, selon l’endroit et les mentalités. Le cycliste ne laisse plus indifférent.

Il n’a besoin que d’une chose pour rouler : un vélo… quoique souvent de nos jours, il pourrait avoir besoin d’un peu plus selon ce qui le pousse à rouler.

À vos vélos…

Gilles Labre