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À la rencontre de : Léanne

Pour se faire une idée du personnage, imaginez-vous un mur surplombant l’horizon et s’étendant sur plusieurs centaines de mètres. Sur sa paroi de pierre lisse, vous distinguerez une jeune grimpeuse équipée d’un harnais et d’un baudrier, suspendue à sa corde d’escalade et gravissant méthodiquement chacune de ses aspérités. Lentement mais sûrement, cette grimpeuse qui monte toujours un peu plus haut l’échelle de ses propres limites, c’est Léanne Marien.

 

Un matin sur YouTube, je suis tombée sur un vidéo où on parlait du fameux « mur » au marathon. J’ai vu des coureurs littéralement s’écrouler au sol en pleine course ou vers la fin. Je me suis dite : je veux absolument vivre ce que c’est qu’un mur

Ce mur des possibles pour Léanne, il représente « l’épuisement total, avant de dépasser [ses] limites ». À tout le moins c’est tout de qui précède celui-ci, une sorte d’état mental et physique proche de la méditation, lorsque le corps et l’esprit s’unissent pour affronter la douleur.

 

La trempe du mouvement

Léanne Marien n’est pas tombée dans le sport par hasard. Issue d’une famille de sportifs, elle s’initie d’abord à la gymnastique artistique, avant de rejoindre sa soeur en athlétisme. Des courtes distances d’abord, elle passe ensuite aux longues, mais visiblement, ce n’est pas assez pour la jeune coureuse. Sur le conseil de son entraîneur, elle se met au triathlon.

Comme beaucoup d’étudiantes sportives, Léanne Marien a fait de la compétition. L’été dans les lacs ou l’automne dans la boue, vous auriez pu voir la cégépienne jouer du coude dans le peloton en natation et en cross-country. Cependant, concourrir pour « battre » les autres, très peu pour elle… Au-delà de la médaille, ce qui semble motiver la recrue en physiothérapie de l’Université de Montréal, c’est l’extrême. « Plus c’est extrême, plus ça vient me chercher ».

 

L’extrême tout court – Léanne Marien

Son entraîneur lui a très bien vendu l’idée du triathlon : il lui a parlé du Norseman en Norvège. Le Norseman est une version « extrême »1 du triathlon : 3,8km de nage en eau libre dans les eaux glacées du Hardangerfjord, 180km de vélo de route traversant les collines, le tout suivi de 42,2km de course de sentiers passant sur un sommet de 1850 mètres, pour un grand total cumulatif de 5235 mètres d’altitude. Du très faible nombre de partants tirés au sort, seuls les 160 premiers se mériteront le fameux t-shirt noir, réservé aux plus rapides d’entre tous.

Des courses un peu « débiles », du type de l’ultramarathon Barkley dans le parc de Frozen Head (Tennessee, ÉU), voilà le genre de défis qui attirent Léanne Marien. Des courses d’orientation quasi impossibles où l’on est seul avec soi-même, jusqu’aux Ironmans les plus exigeants.  Je ne suis pas attirée par l’extrême chaleur mais plus par l’extrême froid… L’extrême tout court ».

 

 

Objectif : jamais assez

Léanne est du genre à ne pas trop se poser de questions. Ce n’est que depuis qu’elle étudie en physiothérapie qu’elle se rend compte que la douleur qui la titille depuis des mois est « peut-être une fasciite plantaire. Avant, je trouvais ça normal d’avoir des douleurs. Je me disais que les choses allaient quand même ». Son nouveau domaine d’études comble ses intérêts pour tout ce qui touche au mouvement : réadaptation, musculosquelettique, biomécanique.

Un objectif pour plus tard? « Devenir astronaute, répond Léanne sans sourciller. C’est un projet à long terme. Il faut beaucoup d’études. De plus, le processus de sélection des candidats a lieu à tous les « longtemps » »!

Toute ma famille fait de la science – Léanne Marien

Née d’une lignée de scientifiques, Léanne est donc naturellement attirée vers le ciel.  En attendant de toucher un jour les étoiles, elle cherchera à escalader le massif de l’Himalaya et puis pourquoi pas compléter un Ironman… Les objectifs de la jeune femme sont clairs, précis.

Ce qui est frappant, c’est qu’en écoutant Léanne, ces cibles – déjà grandioses en elles seules – ont plutôt des airs d’étapes vers un dessein plus immense encore, une visée ultime vers laquelle se dirige le plus calmement du monde la principale intéressée. À l’entendre, c’est comme si rien ne serait assez, tant qu’elle ne l’aurait pas décrété : « je pense que je n’ai pas encore atteint mes limites ».

 

Lentement, mais sûrement

Néanmoins, ces étapes à franchir, elle les vit à cent pourcent et en respecte la temporalité. « Je suis quelqu’un qui va toujours au bout de tout. Par moments, cela peut devenir ludique, comme par exemple le besoin de finir une chanson avant de passer à une autre. J’ai besoin de terminer une chose avant de passer à la suivante ».

Résiliente, Léanne cultive une force mentale qui l’ancre profondément sur sa ligne temporelle. Chaque petit détail a son importance, une place particulière dans le déroulé des événements qui habillent son quotidien, dont elle extrait parfois des souvenirs significatifs.

« Une chose qui s’applique autant dans la vie que dans le sport, c’est le lever du soleil. Sur des journées d’étude, je me lève tôt, j’allume une chandelle, je regarde le lever du soleil. C’est mon moment zen. Pendant que tout le monde dort encore, je fais ce que j’ai à faire. J’en retire un sentiment d’accomplissement ».

 

Une grosse ride

Dans ce même registre des « choses que Léanne fait pendant que tout le monde dort », il y a cette randonnée de vélo de 135 kilomètres complétée un matin avant d’aller travailler chez Boutique Courir

 

Un jour, je parlais à un de mes collègues. Je lui disais que je voulais me dépasser. Il m’a mise au défi de « faire une grosse ride de vélo [randonnée – ndlr] » avant d’aller travailler. Il n’en fallait pas plus pour me convaincre. Un matin à 2h30, je me suis levée, je suis sortie à vélo, j’ai roulé sur 135 km avant d’enchaîner sur ma journée de travail. Le fait de me dire que j’avais fait cela, que j’étais allée au bout de moi-même, ça m’a satisfaite. 

Léanne Marien n’a pas beaucoup de temps. Pour courir, elle fait des ronds autour de chez elle, une boucle qui contourne le pâté de maisons en périphérie de la demeure familiale. « Quand j’ai commencé à courir, ma mère voulait s’assurer que je reste à distance raisonnable de la maison. Je faisais des tours du bloc. Même si le paysage ne change pas, cela m’ancre dans le présent et m’apaise ».

Pour faire du vélo, l’étudiante en physiothérapie n’hésite pas non plus à s’enfermer dans la cave de la maison, activité redoutée par tous les cyclistes lorsqu’arrive la saison d’hiver. Rien pour intimider Léanne Marien, qui y trouve une raison pour se pratiquer sur ses rouleaux. On sent chez la triathlonienne une grande « force mentale ». De la répétition de gestes pouvant sembler aliénants au premier abord, Léanne puise toute son énergie et sa capacité de résilience.

 

Les accessoires indispensables de Léanne

 

Aux dires de Léanne, « nul n’est besoin de posséder tout l’équipement du monde pour être bon dans ce qu’on fait ». Par contre, la triathlonienne ne lésine pas sur certains produits qu’elle juge indispensables dans son sport. En voici deux.

 

ASICS Noosa Tri 14. Crédit : ASICS

ASICS Noosa Tri

« Dans la vie je ne suis pas trop difficile. Ma collègue Esther m’en a parlé, m’a expliqué qu’ils étaient faits pour le triathlon, notamment avec leurs lacets élastiques, qu’ils étaient réactifs. J’ai donc voulu les essayer. Je ne suis pas très difficile. Je les ai adoptées tout de suite. »

En route sur sa quatorzième édition cette année, la chaussure Noosa Tri est devenue avec le temps LA chaussure préférée des triathloniens. Reconnaissable d’entre toutes, ses couleurs éclatantes sont revenues un signe distinctif pour les amateurs de tri. Elle convient à tous les types de coureurs qui s’entraînent à « cadence élevée, [sur des] longues courses d’entraînement et [des] courses de compétition »2, mais pas que : l’ajout de la semelle AHARPLUS™ améliore sa durabilité notamment sur de longues distances. L’alliage de toutes ces caractéristiques en fait une chaussure polyvalente pour les amoureux de la couleur et de la vitesse.

 

Forerunner 745 Crédit photo : Garmin

Garmin Forerunner 745

« J’aime beaucoup l’option « tri » qui prend en compte les transitions. Je peux démarrer une activité, puis dans le mouvement, la montre comprend quand ont lieu les moments de transition. Elle les chronomètre chaque sport (natation, vélo, course), en plus de donner beaucoup d’informations sur chacun d’eux. L’option musique en Bluetooth est aussi vraiment cool! Je peux ajouter plus de 300 chansons et écouter de la musique sans avoir à traîner mon téléphone avec moi ».

Durable, conçue pour tous les environnements et disposant d’une grande quantité d’activités préchargées, la Garmin Forerunner 745 convient aux sportifs les plus exigeants. Fournissant une grande quantité de statistiques pour chaque activité, elle vous accompagne en musique et vous donne même des suggestions d’entraînement personnalisées, basées sur les données recueillies lors de vos entraînements récents.

 

 

 

 

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Propos recueillis par Ariane Patenaude, B.Sc Kinésiologie

Sources :

1 « The Legacy of the Norseman », dans Norseman, disponible en ligne : https://nxtri.com/stories/the-legacy-of-the-norseman/ [consulté le 09/12/2022].
ASICS Noosa Tri 13, dans Boutique Courir, disponible en ligne : https://boutiquecourir.com/produit/noosa-tri-13-f/ [consulté le 15/12/2022].

 

Photos :  Saucony Canada (header)  •  Léanne Marien  •  ASICS  •  Garmin